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.Du rouge pour les subjuguer. Yumi Shinogaï

@ Yumi Shinogaï

Yumi Shinogaï
Admin
Messages : 10
Date d'inscription : 22/07/2023
Localisation : #yume.sh
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Mer 26 Juil 2023 - 22:27


mon avatarYumi

ごやのすゑなぞながされ

Iugis solum ipsius nihil debet

  • prénom(s) Yumi
  • nom Shinobu Gaï
  • sexe féminin
  • âge 27 ans
  • date de naissance 1er Juillet
  • nationalité Japonaise
  • métier Psychologue, Wakagashira du clan Shinobu Gaï
  • groupe Est
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caractère

Os iusti meditabitur sapentiam

_. À la lumière tamisée d’une bougie, aux odeurs de lys et de sauge. Une brise pour caresser la peau, Yumi songe. Songe au pouvoir qu’elle pourrait acquérir, aux pions qu’elle pourrait manipuler. Elle pourrait vous expliquer des heures durant ce qui trotte dans sa tête, mais par déformation professionnelle, ne prends jamais la peine d’exprimer ses sentiments. Comme un petit jeu qu’elle s’efforce de maintenir, le roi du silence lorsque l’information vaut de l’or. Le temps passé avec son père lui a appris que parler ne vaut rien, si l’on ne sait pas y mettre les mots. La justesse, la sagesse. Des paroles qui valent leur pesant d’or et certainement un brin d’égocentrisme. Yumi n’a rien d’élégant dans l’esprit, n’a rien de raffiné, mais elle est, ce qu’elle souhaite représenter ; une femme accomplie qui ne rêve que de paix. C’est une image, une impression qu’elle veut imprégner dans l’esprit collectif. Après tout, personne n’écoute quelqu’un qui n’a aucune justesse, aucune sagesse… De par sa fausse-prestance, souhaite subjuguer, de vrai-rouge, souhaite déconstruire ; ceux dont les ambitions n’ont d’égales que leurs frontières.
La paix pour croix de guerre, la parole comme vin et l’égocentrisme pour tous les subjuguer.
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physique

sous-Et lingua eius loquetur incidium

_. Une cascade d’ébène sur les épaules, un reflet de beauté trompeur. Yumi est imparfaite, Yumi est humaine. De sa taille moyenne, elle compense du haut de ses talons qu’elle troquerait bien pour des chaussures plus terre-à-terre. Son corps est fin, mais sa musculature est visible. Les années de kendo lui ont servis et lui sert toujours lorsqu’il s’agit de se défendre ou, d’intimider. Un petit être qui concentre un tas d’imperfection, un petit être humain.

Au reflet du miroir, elle plonge dans le brun de son regard. Alourdissant de quelques coups de pinceaux ses yeux, quelques coups de truelles pour paraître plus mature, plus sérieuse. Un ravalement de façade quotidien lorsqu’il s’agit de garder le masque. Nécessaire dans les hautes sphères dans lesquelles elle navigue. Tu auras le regard sombre mais envoûtant, le nez fin, mais un flair de chien puis des lèvres rouges, pour tous les subjuguer. Tout un manège pour finalement maquiller un visage plutôt simple, un visage loin d’être pure de toute éclaboussure.

L’envers du décor, c’est que Yumi déteste son humanité. Souffrir est un défaut, le corps humain est faible. La fatigue est parfois un brin compliquée à cacher. Des marques bleus autour des yeux et des ecchymoses qui fleurissent un peu partout sous la chair. Des années de mise en sourdine, elle n’existe pas, la douleur. Un sérieux qui ne manquera pas d’impressionner les siens, des entraînements au bokken toujours plus mouvementée puis, des loupés. Un coup à la tempe, dans le ventre, la mâchoire, les bras, … Yumi déteste son humanité.
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histoire

Beatus vir qui suffer tentationem

_. Yumi n’a pas eu une enfance tendre, n’a pas eu le plaisir de pouvoir se reposer sur ces acquis. Personne n’aurait pu prédire les drames, ni les illusions qu’elle s’est créées à force de côtoyer la criminalité.

La suite n’est qu’une compilation de fait, un récit écourté, une page parmi tant d’autres.



Elle naît un juillet où le soleil est à son plus haut. Son père Reiji et sa mère Fumiko sont ravis. Leur premier enfant est un miracle. Deux clans qui se regardent de loin et qui pourtant se sont confondus, exceptionnellement, pour créer la vie. Le père était déjà un ponte de la criminalité, un père pour tous et surtout un leader adoré. Les yakuzas ne sont pas seulement faits de malchance, c’est certainement ce que se disaient les deux parents lors de la naissance de Yumi. Un rêve devenu réalité pour deux personnes qui s’aiment dans l’ombre.

Elle reçoit une éducation plutôt stricte, ses parents sont présents pour elle et la pousse à devenir une meilleure version d’eux-mêmes, et ce, même-ci elle est encore jeune. Ils le savent, Yumi est une enfant et ne peut tout comprendre, mais ce n’est pas grave, donnons lui la meilleure éducation possible, les meilleurs hobbies, éloignons-la du mauvais, préservons-la.

Cette dernière n’aura rien d’un prodige, mais aura hérité de l’acharnement de sa mère, de la sagesse de son père et d’un entrain particulier pour l’apprentissage. C’était un peu le nid familial rêvé.



Elle a neuf ans quand le premier drame survint. Un appel qui bouleversera la paix du cocon qu’ils s’étaient crées. Ce jour-là, Fumiko était partis rendre visite à ses vieux parents. Elle se sentait coupable depuis plusieurs années d’avoir quitté son clan pour devenir l’épouse d’un « criminel ». De l’autre côté, sa famille était noble. Un clan qui s’était forgé un nom dans les forces de l’ordre et dans le respect des règles. Uchiha et Shinobu Gaï n’ont rien en commun, l’un prône l’équilibre des lois pendant que l’autre joue un rôle majeur dans la pègre. Les deux jouent selon leurs propres dogmes sans jamais se rencontrer, du moins, c’est ce qu’on pensait de chaque côté jusqu’à la naissance de Yumi. Puis, il y a cet appel. Reiji s’écroule dans un coin de la pièce pendant que sa jeune fille l’interroge du regard. Sûrement de la terreur, de la colère et du désespoir. Des émotions qu’elle n’avait encore jamais réellement expérimenté puisque tous faisaient en sorte de l’éloigner de cette réalité. Des gens meurent et c’était là, la première fois qu’elle ferait l’expérience d’un drame. Sa mère et toute sa famille furent assassinées. Le clan entier s’était éteint au milieu de la nuit et tout le monde sauf un enfant avait été massacré. Quel choc. Yumi est trop petite pour réellement le comprendre, mais l’absence de sa mère viendra peu à peu lui faire réaliser sa perte.


Ce jeune rescapé deviendra un temps le frère de Yumi. Reiji ne pouvait pas se résoudre à laisser un enfant livré à lui-même, car il savait que Mayaku n’est pas un havre de paix. Le père sait que tout ça n’est pas simplement malheureux, sait que cette tragédie n’est pas un hasard, sait que les plus puissants veulent de la place. Il est conscient que si un clan visant l’excellence du Nord s’est fait décimé, sa famille à lui, pourrait également disparaître. C’est évident, Shinobu Gaï n’inspire pas seulement la crainte, mais le respect. Alors le quotidien doit changer et Yumi elle, apprendra que la paix est un luxe qu’il faut acquérir.

Ce sont des années qui s’écoulent où elle grandit dans l’ombre de son père. Un homme tourmenté par la mort de sa femme, tourmenté par le besoin de se venger, mais acculé de responsabilités. Il se sait les poings et les jambes liés, pourtant sait qu’il peut désormais compter sur Yumi. Adolescente autonome et dévouée à apprendre à son cousin comment se protégeait. Elle lui donnera les cours qu’elle avait elle-même expérimenté. S’éduquera également à de nouveaux arts et prendra l’initiative d’apprendre aux côtés de son père comment fonctionne la pègre. Un désir qui brûle, celui de pouvoir qu’elle souhaite arracher des mains de ceux qui le possèdent. De ceux qui ont lâchement fait assassiner sa mère.


Plusieurs années s’écoulent avant que son « frère » ne décide de partir. Il voulait voler de ses propres ailes en retournant là où il était né. Le Nord et leur cruauté. Peut-être un second drame à ses yeux. Mais elle ne pouvait pas se permettre d’être distraite. Ses études à la faculté de l’Ouest ont depuis quelque temps commencé et le rythme entre les cours et sa routine n’est pas de tout repos. Des cours de psychologie, des entraînements d'art martiales, des cours d’anatomie, des cours de la vie. Voyageant entre le monde dit civilisé et les murs de l’Est qu’elle devait tenir. Son père l’avait promu Wakagashira du clan, son bras armé et peut-être même l’héritière de son trône invisible. Un quotidien rythmé en somme, que ce soit par la réussite ou les drames du quotidien.


Aujourd’hui, sa vie a quelque peu ralentis. Un travail de psychologue en poche et la criminalité à son apogée. Mayaku et ses rues voient depuis peu déferler des meutes de personnes mécontentes, un Est qui refuse de rester couché. Le Nord et sa politique sont désormais un poison pour la ville, elle en est certaine. Yumi fera tout ce qui est en son pouvoir pour elle aussi, acquérir un peu de paix. Que cette dernière soit teintée de rouge n’a plus aucune importance.

hors jeu

parce qu'en général t'as une vie à côté

J'aime écouter la musique et j'aime les chats, voilà !
©linus pour Epicode
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@ Sasuke Uchiha

Sasuke Uchiha
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Date d'inscription : 21/07/2023
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Dim 30 Juil 2023 - 10:17
bienvenue yumi ! intéressant de lui avoir donner un profil psychologue avec son statut de yakuza. on va s'amuser avec cette relation de famille éloignée, et pourtant proche ♡
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