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Aliosha Kotov | Soft like a водка | > Terminé? <

@ Aliosha Kotov

Aliosha Kotov
Messages : 4
Date d'inscription : 13/08/2023
#
Dim 13 Aoû 2023 - 19:39
mon avatarAliosha Ivanovitch Kotov

Aliosha Ivanovitch Kotov

Soft like the cheapest fucking vodka in the supermarket
мягкая, как самая дешевая чёртова водка в супермаркете

  • prénom(s) Alekseï, "Aliosha"
  • nom Kotov
  • sexe masculin
  • âge 26 ans
  • date de naissance 09.02.97
  • nationalité Russe
  • métier Etudiant / Barman
  • groupe Ouest
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caractère

твой любимый худший кошмар

Je n’ai pas la mégalomanie nécessaire pour avoir grand-chose à dire sur moi-même. Et c’est sans doute déjà une chose à noter. Je ne suis qu’une goutte d’eau dans un lac, une feuille d’érable dans un fleuve, ou plutôt c’est ainsi que je me vois. C’est ainsi que je nous vois tous. Ce n’est pas tant du pessimisme qu’un profond désaccord avec l’optimisme bas-de-gamme que certains peuvent proposer, comme un sachet de cocaïne au détour d’une rue. Il n’y a que celui qui ne s’est jamais confronté à l’assourdissant silence des étoiles qui peut croire en quelque chose de supérieur, en quelque chose de bon, en quelque chose de bienveillant qui régirait tout ce qui se passe ici-bas. Et je ne suis pas de ceux-là. Si les dieux existent, alors ils ont raté ce qu’ils voulaient faire. A moins qu’ils n’aient rien essayé de faire du tout et qu’ils s’en foutent complètement. J’en sais rien, et qu’importe. Les choses sont exactement ce qu’elles sont. C’est à nous de nous arranger avec ça, d’une manière ou d’une autre. Et le monde, c’est comme mon ancien quartier en périphérie de Moscou, comme dans ce quartier où j’ai grandi. On se débrouille, ou on meurt. Ça semble peut-être absurde, mais l’existence même me paraît bien trop proche du théâtre de Beckett et de celui de Ionesco pour qu’il en soit autrement.

Il y a l’art cependant. Et l’art vaut le coup puisqu’il est une sorte de révolte, une moquerie, un défi toujours adressé au temps. L’art, c’est une fanfaronnade. Un grand foutage de gueule. C’est le sourire sur les lèvres d’un mec qui vient de se faire bastonner. C’est la tartine qui retombe du mauvais côté. C’est le chewing-gum que l’on colle sous la table. Une provocation, un trouble, une mine dans la boue. Et c’est quelque chose qui me plaît, définitivement. Mon cerveau semble connecté pour ça, de toute manière. Je visualise les sons en couleurs, depuis toujours. Je suis un autre de ces slaves synesthètes.

Ils me disent intelligent, ils me disent malin. Je mémorise simplement assez bien les choses, ce qui ne m’a jamais empêché de faire plusieurs fois la même connerie. J’ai peut-être une sale tendance à me saboter moi-même, un penchant pour l’autodestruction, et ils n’aiment pas ça. J’ai parfois l’impression qu’ils attendent que je fasse quelque chose de moi qui me permettrait de les aider à mon tour. De les sauver, peut-être. Ils ont sans doute placé un peu trop d’espoir en moi. Mon père et ma sœur. Et dans tous les cas, je n’ai rien du messie qu’ils mériteraient d’avoir tous les deux. La vérité, c’est que je suis bien plus sensible que je ne le laisse paraître. J’ai appris à enfermer tout ça, à couler des tonnes de béton, et du plomb, sur mes sentiments. J’ai du mal à laisser paraître ma propre vulnérabilité. Mais c’est quelque chose qui coule dans le sang russe. C’est une partie de ma génétique. Un héritage, que mon accent trahit. Et il m’arrive souvent m’amuser de ça, et de tous les stéréotypes dans mon sillage.

Et s’il faut encore plus d’informations à mon sujet, alors disons ceci : Je suis souvent cynique, et je bois peut-être parfois un peu trop. Je préfère le soir au matin, les chats aux chiens, le passé au futur et Van Gogh à Gauguin. Je suis souvent en retard. Je suis davantage de ceux qui chante plutôt que de ceux qui danse. J’aime les voyages en train, les documentaires ennuyeux, sentir tout un tas de parfums dans les parfumeries, et repartir sans rien. J’aime les vendredi soir, et les dimanches après-midi. Je passe l’été à attendre l’hiver. J’improvise bien plus que je n’organise. La pensée, pour moi, elle ne vaut pas les sentiments. La fiction est une manière de réfléchir la réalité, mais la réalité m’intéresse davantage. J'emprunte pas mal de livres à la bibliothèque universitaire. Je ne fais pas de listes de choses à faire, et je ne fais pas les choses que je dois faire. La folie est une chose plus sage que la sagesse. J’ai été inscrit pendant quatre ans dans un club de Systema. Je suis abonné à aucune plateforme de streaming, je fume des clopes industrielles. Globalement, je préfère être seul. Je suis un nostalgique, et un contemplatif. Je me demande ce que donnerait un match de boxe entre Jésus et Bouddha. J'aime m'endormir quand les oiseaux commencent à chanter. Je trouve de la poésie et de la beauté dans une mouche qui se pose sur mon bureau, ou dans une canette de bière pleine de mégot. Je sais adapter ma façon de parler, mais globalement, je suis du genre vulgaire. Mon nom provient du mot russe signifiant « chat ». Je suis cool, mais faut pas trop me chier dans les bottes non plus.
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physique

У твоей мамы уже есть мой номер

Des touches de violet, anémones en fleurs sous mes deux yeux, bleus comme des litres de curaçao. Je ne vois que ça, dans le miroir. Et je me dis que ça veut dire quelque chose de moi. De la même manière que ces tatouages sont porteurs de sens, et ces ongles souvent vernis de noir aussi. Je n’ai pas vraiment d’explication à offrir. Je suis un de ces tableaux qui se laisse interpréter, sans jamais rien dire. Un tableau qui se laisse interpréter par les gens, dans la rue, dans le métro, par les clients au comptoir du bar, les professeurs de l’université, les thérapeutes, les caissiers du supermarché, et les autres. Une clope impatiente de brûler au bout de mes lèvres, je serai un alien dans des villages de campagne. Une météorite, comme celle de Tcheliabinsk. Un étranger, tout simplement, et c’est peut-être déjà un peu le cas. Ils le savent en me voyant. Ils le savent en m’attendant. Ils le savent tous, et moi aussi. Et c’est tout aussi bien en soit. Dans leurs yeux, je suis souvent le russe qui fout la trouille dans les films. Celui ayant grandi dans les ruines de Stalingrad avec un couteau entre les dents. Celui qui toque à la porte. Celui qui a un Tokarev TT 33 chargé sous l’oreiller, et un char d’assaut de l’époque soviétique au pied de l’appartement délabré dans lequel je zone. C’est assez drôle, c’est assez faux.

Les couleurs, elles sont à l’intérieur de moi. Sous mes paupières, dans ma poitrine, quelque part dans ma boîte crânienne, peut-être. Elles sont plantées dans mon épiderme, et rarement sur moi. Je préfère le noir, et une dégaine de punk, même si j’ai un stock de survet’ Adidas dans mes armoires. Je porte des bagues, des écarteurs, des colliers, des bracelets, des lunettes de soleil, et ce sont souvent autant de trucs volés dans des boutiques, mais on s’en fout pas mal. Je suis pas particulièrement imposant, je fais peu de sport. Je me contente de courir quand la situation dégénère, et j’ai souvent couru. Faut croire qu’une vie dans les quartiers pauvres de Moscou, ça laisse des marques. Des habitudes, des réflexes. Et j’ai appris quelques leçons, mais pas toutes. Mes sourcils, ils sont souvent froncés, mais je continue d’porter des bottes en cuir. Je garde les mains dans les poches et j’mâche mon chewing-gum. Parce qu’il cache un peu les arômes de café, de nicotine et d’alcool dans ma bouche. Et quand j’y pense, je me dis que ça renforce peut-être les stéréotypes que certains ont dans le crâne. Et tant pis. Qu'ils me voient comme ils veulent. Je suis juste un type lambda qui essaye de s'en sortir.
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histoire

Еще одна скучная сказка

Les couleurs se sont écroulées dans un chaos suffoquant, et je ne sais plus quand cela s’est produit. Un an avant moi peut-être, lorsque Eltsine a trafiqué le résultat des élections. Ou le 26 décembre 1991, lorsque l’idéal communiste a fini par crever après des décennies de torture quotidienne, et que nous avons déposé un minable bouquet de fleurs fanées sur la tombe de l’Homme Rouge. Peut-être que tout cela est beaucoup plus récent, que ça date de 2014 ou encore de 2022. Et c’est tout aussi probable que ce soit bien plus ancien, que tout cela provienne de l’aube de l’humanité, et que le chaos est une chose aussi banal qu’un lundi matin. J’en sais rien. La mémoire, elle demande un travail d’historien, un travail d’archéologue, et moi, je ne suis rien de tout ça.

Mes souvenirs, ce sont avant tout des couleurs.

Les bâtiments, ils étaient gris et blancs, seulement réhaussé de rares teintes azurines par endroit. Ma sœur, sa voix, elle ressemblait aux cuisses d’une nymphe grecque, et il y avait une certaine harmonie picturale entre elle et tout ce que j’observais au travers des fenêtres. Mes parents, eux, s’accordaient moins bien. Ils contrastaient avec ce minuscule monde des banlieues moscovites. Il y avait un peu trop de ce bleu nocturne dans la gorge de ma mère, et trop de poussière sur les épaules de l’homme soviétique que pouvait-être mon père. L’une, nostalgique des plages bulgares et de la mer, noire. Et le second, dépassé par le cours même de l’histoire. Les dieux, ils ont déclenché un chronomètre, et ils ont observé tout ce qui se passait dans ce petit appartement. Ils devaient avoir pris des paris, ou quelque chose comme ça, et ils attendaient désormais de savoir lequel des deux allaient bien pouvoir se foutre en l’air en premier.

Ceux qui ont misé sur ma mère, ils ont dû récupérer un beau paquet de fric.

La vodka troublait régulièrement les pigments dans sa voix, qui devenait terne. De plus en plus terne. Le soir, il y avait les disputes, les larmes, les peurs et les regrets, autant de peintures gigantesques qui envahissaient les espaces de notre chambre, à ma sœur et moi, et qui s’offraient à mes yeux qui restaient toujours ouverts, en attendant l’accalmie. Et si le bleu s’en retrouvait anesthésié par l’ivresse, il y avait de l’amour qui subsistait, malgré tout, dans cette fresque. Les plages de Bourgas ont ravivé les couleurs dans la voix de ma mère. Son bleu se confondant doucement avec celui de cette mer, enfin sous nos yeux après des heures de voyage pour nous, et des années d’une attente cruelle pour elle. Mais cette luminosité nouvelle, elle n’a duré que quelques semaines après notre retour à Moscou, et pas davantage.

Ce qu’il y a de plus dangereux lorsqu’on conduit en étant ravagé par la vodka, c’est l’hiver. C’est la neige et le verglas de Novembre. Ce sont les lampadaires sur le bord de la route. C’est l’impact. C’est un peu tout ça en même temps.

Je me souviens de ce qui m’a manqué en premier. Et ce n’est pas son visage, ni même son odeur. C’est son bleu, ce bleu qu’elle trimbalait partout avec elle, ce bleu qu’elle portait en elle, ce bleu qui éclaboussait, tout ce bleu que j’aimais. Moi, je ne me trouvais aucune couleur. Je pouvais bien parler, rire, chanter et prier et pleurer, qu’importe. Je ne voyais rien dans le fond de ma propre gorge. J’ai peut-être fini par en hériter, de son bleu. Même les crépitements du feu qui l’emportait avaient des teintes bleutées. Et après ça, plus rien. Nous l’avons dispersé dans la mer noire, et je ne suis jamais retourné en Bulgarie depuis.

Ses affaires, elles restaient toutes là, sans bouger d’un centimètre, un peu comme si elle allait revenir, un beau matin, lorsqu’elle en aurait sa claque d’être décédé. Je mettais le nez dans ses livres, des livres qui parlaient d’art, des livres portant des noms que je ne connaissais pas, des noms que j’apprenais à connaître. J’avais treize ans. J’ai découvert ce type, Kandinsky, un russe lui aussi, né à Moscou, et il avait cette même manière de voir les choses que moi, avec près de 150 années d’avance. Je me suis noyé dans ces livres. Je me suis noyé dans ces livres, puis dans les musées, et je me suis noyé dans les galeries, aussi. Je me suis noyé, tout simplement. Dans le même temps, mon père, il ne se sentait définitivement plus que comme une relique d’un temps révolu, et il se fossilisait. Ma sœur, elle, brûlait. J’étais pris en étau entre la dépression et la rébellion qui cohabitaient entre ces quatre murs. Je voyais l’un multipliant les cachetons, et l’autre accumulant les arrestations, et ils semblaient tous les deux dépassés par l’autre. Je voyais la tristesse, je voyais la colère. Je voyais les sentiments d’abandon et les désirs de vengeance. Je voyais les couleurs, et l’absurdité régissant nos existences trop précaires. Je n’avais trop rien à en dire encore, alors je ne disais trop rien. Je lisais, j’observais. Et si nous étions tous les trois unis dans le deuil, nous étions surtout indéniablement seuls face à sa disparition. Je crois que nous faisions chacun de notre mieux.

Il y avait cependant plus de vie sur les chemins empruntés par ma sœur, plus de vitalité dans ces teintes tendrement rosées, qui se métamorphosaient et viraient au rouge.

Je lui ai emboité le pas. Je préférais les rues à l’école, le froid de l’extérieur à la chaleur des radiateurs. Je préférais le mensonge, le vol, les bagarres, la fraude, l’arnaque, la mendicité, l’alcool et la weed. Si une vie dans le ghetto est une université en soit, alors je peux me vanter d’avoir décroché plusieurs licences. C’est qu’il fallait se débrouiller, ou crever. Mon père travaillait de temps en temps, comme il le pouvait, et c’était des jobs à la con, alimentaires et harassants, et il ne pouvait pas faire grand-chose. Nous avions notre manière de contribuer, et il avait cette intelligence de ne pas demander d’où pouvait bien venir notre fric, puisqu’il n’aurait aimé aucune de nos réponses. Son gris, il s’assombrissait. Et en le regardant, je me demandais parfois quelle était la couleur qui habitait sa voix avant tout ça. Quelle couleur il y avait dans sa gorge le jour où il a rencontré ma mère. Quelle couleur il y avait sur le bout de ses lèvres la première fois qu’ils se sont embrassés. Quelle couleur il y avait à l’intérieur de lui quand ils se sont mariés. Il lui arrivait de parler d’elle. Je distinguais alors des apparitions de bleu, un bleu plus doux et plus lumineux, un bleu qui finissaient par s’effondrer dans des cendres, qui persistaient. Notre vie, c’était d’apprendre à bricoler dans l’incurable.

Puis il a soudainement été décidé que je me gâchais, et que c’était inacceptable.

J’avais un don, qu’ils disaient. Un don qu’ils n’avaient pas, un don que je n’avais pas demandé. Alors j’ai terminé le lycée tandis que ma sœur militait pour des choses comme la liberté, les femmes, la justice et l’égalité. Ce qui était inacceptable, c’est qu’on nous traite comme des chiens. Et tout ça me semblait bien plus intéressant que les études. C’était dangereux, mais ça me plaisait. Ça valait le coup de se lever tôt. Ça valait le coup de s’organiser, ça valait le coup de marcher. Ça valait le coup de courir pour échapper aux flics, et ce même si rien ne changeait et que l’idée même de changement semblait banni de notre société. Ça valait le coup de se révolter, et de se faire arrêter. Quand ils ont passés les menottes autour des poignets de ma sœur, elle n’a pas arrêté de gueuler. Elle les envoyait chier, et elle riait. Ça ressemblait à une forme de consécration, l’aboutissement de quelque chose. Et je voyais tout l’éclat du carmin que ses cordes vocales projetaient sur ce monde comme s’il n’était rien d’autre qu’une gigantesque toile, et je me suis surpris moi-même à regretter d’avoir couru plus vite qu’elle. Elle était belle quand ils l’ont foutu dans un fourgon. Elle était belle lorsqu’ils l’ont condamné pour ses idées, et pour tous ses rêves qu’elle portait en elle.

J’ai commencé des études d’Histoire de l’Art à l’université de Moscou. Je me sentais pas à ma place, mais qu’importe. Je venais pas des bons quartiers, je n’avais pas le bon patrimoine, ni même le passé qu’il fallait, et je le comprenais. C’est que la théorie des mondes parallèles est une réalité sur le plan sociologique. J’étais un intru, une anomalie, une tornade là où il n’y avait pas de vent. Et doucement, je devenais ce même intru dans mon propre quartier. Je me suis bouffé les lèvres, parfois. Je me suis saoulé, aussi. J’ai continué de peindre, un peu, comme il m’arrivait de le faire depuis la mort de maman. Je m’en sortais pas mal. Je ne savais pas vraiment où je pouvais bien aller, ni même où ça allait me mener, et je m’en foutais. J’avais des nouvelles de ma sœur, de temps en temps. Mon père subsistait, et c’est d’ailleurs lui qui m’a conseillé de partir. Il voulait m’éviter le treillis et la mitraille, qu’il disait. Et bien que dépressif et dépassé, il faut croire qu’il avait le nez fin. Il avait peut-être simplement la trouille que je crève, moi aussi. Il avait senti que les choses allaient vriller à nouveau. Que le temps qui l’avait envoyé dans les cordes allait à son tour être mis à l’amende. Je suppose que c’est pas au vieux loup qu’on apprend quand la merde va s’abattre du ciel.

J’ai atterri au Japon alors que la plupart des universités avaient rejeté ma candidature. Mais je pouvais pas vraiment aller ailleurs de toute façon. C’est que j’avais un sujet de recherche dans le crâne depuis un moment. "D’Hiroshige à Picasso, le bleu de Prusse ou l’histoire d’une effervescence nouvelle dans les créations artistiques Orientales et Occidentales". Et si je l’ai vendu comme ça, la vérité est que je voulais simplement bosser sur le bleu, et que c’était surtout un peu pour elle. Comme un hommage. Alors j’ai réussi à décrocher un statut d’étudiant, et j’ai appris le japonais comme je pouvais. Je galère encore un peu, mais je fais de mon mieux, un peu comme d’habitude. Il m’arrive de bosser, plus ou moins légalement, dans un bar du quartier Est. Il m’arrive d’avoir des nouvelles, plus ou moins légalement, de mon père et de ma sœur, encore là-bas. J’essaye de ne pas me gâcher, exactement comme ils le désiraient, mais c’est pas toujours évident. Et c’est à peu près tout, je crois.  

hors jeu

parce qu'en général t'as une vie à côté

J’ai un café latte à côté de moi depuis près d’une heure. Je l’avais complètement oublié avant de le voir, à l’instant. Attendez. Voilà, je l’ai bu. J’écoute des musiques en russe depuis tout à l’heure pour me mettre dans le mood d’Aliosha. Je comprends quelques mots, mais pas tout. C’est des musiques plutôt pop. C’est cool, j’aime bien moi. Puis ça m’évoque des trucs. Des souvenirs. Bref, je suis pas fou-fou sur les présentations, j’avoue. Je sais pas quoi dire. Du coup, je vais improviser un poème en prose sur les cactus, si ça vous dérange pas : « Cactus, plante silencieuse qui trône sur mon bureau, mes phrases pourraient elles un jour avoir un peu de ton piquant ? C'est possible, mais en attendant, je te laisse tout l’éclat de ton vert. J’ai déjà le mien, avec de la bière dedans. » Voilà. C’est terminé. Tu peux t’en aller et faire d'autres trucs. Bisous.
©linus pour Epicode
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@ Aya Tsume

Aya Tsume
Messages : 10
Date d'inscription : 02/08/2023
Age : 25
Localisation : Quartier Est
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Dim 13 Aoû 2023 - 22:26
Olalalala je suis déjà conquise, je sens que Aya et Aliosha vont vraiment bien s'entendre vu leurs points communs Smile

Trop hâte de lire la suite et de te croiser en rp hihi

Ah et (re) bienvenue du coup Aliosha Kotov | Soft like a водка | > Terminé? < 263a
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@ Yumi Shinogaï

Yumi Shinogaï
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Messages : 10
Date d'inscription : 22/07/2023
Localisation : #yume.sh
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Mar 15 Aoû 2023 - 23:04
Et bienvenue, encore une fois à toi Aliosha !

Je valide ta fiche et j'espère pouvoir te lire rapidement Smile !
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